Nombreux d’entre nous sont passionnés par le monde du cinéma, et certains avaient même des projets de réalisation de films documentaires.

L’échange et le partage avec la réalisatrice-productrice leur a permis d’éclaircir certains points quant à la réalisation du film documentaire, qui se prépare selon des étapes précises. En premier il y a la réalisation, puis la production, pour enfin en venir à la distribution et à la projection. Des étapes qui ne peuvent être réalisées qu’après recours à l’écriture: celle dite au préalable ou celle du montage.

Passionnée par la réalisation des films documentaires, Izza raconte lors de cet atelier qu’elle aussi n’en savait rien au début, que l’auto-formation l’a aidée énormément dans l’assimilation des différentes phases de réalisation de documentaires. Mais elle insiste sur le fait que la pratique s’avère aussi être la meilleure méthode d’apprentissage.

Elle ajoute qu’il est important d’avoir envie d’apprendre, sans nier l’apport de l’autre dont le regard et la critique constructive valent beaucoup, notamment dans ce domaine.

Si elle considère l’écriture comme le socle de tout œuvre, l’image reste tout aussi importante car elle a un pouvoir de valorisation pour soi et pour toute la société, c’est un moyen éducatif. Le bon documentariste fait jaillir dans son œuvre des principes à transmettre afin de changer, de susciter l’introspection et la réaction des uns et des autres.

Durant tout l’atelier, Izza ne cessait de nous recommander des films documentaires à voir et des documentaristes à découvrir, car c’est en voyant le cinéma des autres que le nôtre se nourrit.