Comme elle a eu l’occasion de voir à plusieurs reprises les jeunes de Connect Institute à Agadir, elle était ravie de partager son parcours avec les participants MAHIR.

Elle a poursuivie des études loin du domaine musical, pourtant elle était toujours attirée par la musique et par les gens de différentes cultures. Elle a commencé à 10 ans, et a lancé un défi, d’être le porte parole entre l’occident et l’orient, elle s’est inscrite dans le conservatoire musical sans avoir aucune culture musicale. Après avoir passé une année, elle a découvert le jazz, par son professeur, et grâce à sa curiosité, Malika s’est lancé dans le monde du jazz.

Elle s’agit de faire face, car selon elle on a tous une force incroyable, et tout vient de soi quand on veut changer, c’est la force de décision et d’action qui prennent la parole et déguisent notre confiance.
” Par le changement interne on change notre environnement. ”

Concernant son voyage aux Etats-Unis elle disait:

”Je n’étais jamais attirée par les Etats-Unis mais il faut se donner les moyens pour découvrir le mondes et les autres opportunités. Et pourtant les histoires d’argent ne m’ont pas pris la tête, j’étais convaincue que j’allais découvrir encore la musique et plein de gens dans ce monde. À New-York c’était tout simplement une expérience qui m’a permis beaucoup de choses dans mon parcours musical par la suite.
”Quant aux obstacles, selon notre invitée, ils sont partout mais les solutions on ne les retrouvent qu’en nous.

L’audience a saisi également cette occasion pour échanger avec Malika, voici quelques unes des questions posées et leurs réponses:

” Comment fais-tu pour retrouver la force? ” 

“ C’est l’action, la finalité de cause à effet. Quand on fait du bien on ne récolte que du bien. Penser ne pas être bon ne signifie pas qu’on ne l’est pas, c’est ce qui se joue dedans. Il faut prendre de l’action et croire à ce qu’on fait.
Et puis ce qui m’a beaucoup aidé c’est le fait de lire les biographies des gens ayant réussis leur vie. Bref, c’est décider de se battre à chaque instant surtout quand les pensées négatives viennent fait combattre c’est pendant l’instant où on pense positivement qu’on a la possibilité de créer du positif et puis de tailler ses pensées. La vie est le pouvoir qu’on a à chaque instant: de contrôler notre pensée qui nous ramène où elle veut.
J’ai arrêté à plusieurs reprises mais a chaque fois je reviens, c’est comme si tu posais des rails qui tracent le chemin de ton objectif, la vie vous remet toujours sur les rails. Quoiqu’il arrive tu vas y arriver.

“ Comment vous avez fait pour choisir le jazz, sachant que tu n’as pas de culture musicale au début ? ” 

“ Je suis mon cœur. Des fois on se plante mais quand on se lance on découvre, c’est en pratiquant qu’on comprenne qu’on a la capacité de faire.Ce qui se passe c’est qu’on pense trop au futur en niant le moment présent, vivre dans le moment présent sans dénigrer le futur. Tu vis et tu te construis en tant que personne.
Petit à petit il y avait des rencontres, des cours mais en général c’est le moment présent qui fait notre futur.”

“ Vous vous souvenez de votre première montée en scène? ” 


“ Oui je me rappelle très bien, c’était tellement difficile, je me pagaille c’était un combat de chaque instant, je me disais que c’est ce que vraiment je veux faire.
Car ma première expérience c’était pour jouer un rôle dans une pièce de théâtre et en plus le réalisateur m’a demandé d’improviser.
C’est vous voulez faire un travail d’artiste ayez la patience. Disait Malika. ”

“ Vous aviez quel âge quand vous avez intégré l’école de jazz, et quel genre de musique chantiez-vous avant de l’intégrer? ”


“ J’ai intégré le conservatoire à l’âge de 18 ans. Je ne chantais pas j’étais super timide. Je me suis lancé un défi et le lendemain j’y suis au conservatoire.”
Avant de finir, Malika a partagé ses phrases magiques, ayant constituées les uns de conseils les plus touchant:
” Avancer avec aisance et fierté et ne vous remettez jamais en recule. ”
” Faire des erreurs mais les faire de plus en plus petites. ”
Puis, en ce qui concerne le changement et ses conditions, il faut avoir du temps et de l’espace, avoir une opinion sans être biaisé par le poids de la famille et de l’entourage,

Le jour où on arrive à comprendre notre capacité à faire changer les choses, quand on s’épanouit, on peut ramener avec nous tout notre entourage. exprimait Malika.

A la fin, plusieurs pauses musicales ont marqué le passage de Malika Zarra à MAHIR Center, avec Fatima, Yahya, Ilyas, Ayman, Talal, Mohcine, Saida et notamment avec un participant de Connect Institute, Marouan, venu spécialement pour partager sa musique et son talent avec les participants de MAHIR. Ainsi fut clôturée la deuxième édition de FEED.