En la présence d’une quarantaine de personnes, une conférence a été tenue le 23 Novembre 2021 à l’Université Polytechnique Mohamed VI de Rabat. Lors de cette conférence et pendant 1h30, notre invité, M. KILITO a abordé comme thématique “Les langues de la littérature marocaine”.

Thématique traitée: Les langues de la littérature marocaine.

L’apparition de la littérature marocaine moderne a débuté avec l’édition des deux ouvrages suivants: La boîte à merveilles, roman autobiographique d’Ahmed Sefrioui, publié en 1954. (Littérature marocaine d’expression française) Et Fi At-Toufoula, , roman important d’Abdelmajid Benjelloun, publié en 1949 et qui appartient à la littérature classique marocaine. Dès son commencement, on remarque que la littérature marocaine, comme la littérature maghrébine, est caractérisée par une diglossie. Cette dernière, avec le temps, a soulevé une polémique chez les lecteurs ainsi que chez les écrivains.

M. Kilito a mentionné ce propos dans son intervention où il a indiqué l’effet néfaste de cette problématique sur la langue arabe où il a cité qu’elle est devenue marginalisée et négligée. Quant aux écrivains, ils se trouvent dans l’obligation d’écrire dans une telle ou telle langue.

Selon M.Kilito, cette obligation est fortement liée à la langue avec laquelle l’écrivain a fait ses études. Ainsi que pour les lecteurs, ça peut engendrer une crise identitaire culturelle. En fait, le public a un impact considérable sur le choix de la langue de la littérature. Parmi ses recommandations, M.Kilito souhaite à son audience une bonne rencontre avec le livre qui va leur faire naître l’amour de la lecture. Enfin, M.Kilito évoque le rôle crucial que joue l’environnement familial et celui des professeurs dans la valorisation de cette activité mentale.